Bon Noël à tous
Aeterni Parentis splendorem æternum,
Velatum sub carne videbimus,
Deum infantem pannis involutum.
vendredi 17 décembre 2010

17h30 - 19h

cathédrale de Vence


Célébration du Pardon

pour tous les jeunes de l'aumônerie


pour nous préparer à mieux vivre le temps de Noël

pour ouvrir nos coeurs à l'avènement du Seigneur

nous venons recevoir le pardon de Dieu


la présence à cette célébration est OBLIGATOIRE pour les jeunes qui se préparent à la CONFIRMATION et à la PROFESSION DE FOI.
Messe
Animée par l’Aumônerie
Dimanche 21 Novembre
11h
*
A la cathédrale de Vence

*les jeunes doivent être sur place à 10h15 pour préparer la messe

A l’issue de la messe un verre de l’amitié réunira les jeunes, les familles et les animateurs pour un temps de rencontre convivial.

En route vers la CONFIRMATION

En route vers la CONFIRMATION
(Présence obligatoire pour tous les jeunes de 3ème)
Mercredi 3 novembre 2010
Au foyer de Charité de Roquefort-les-pins


INSCRIPTION AVANT LE 30 OCTOBRE



Cette journée est la première étape vers la confirmation qui sera célébrée en mars, les jeunes doivent donc obligatoirement y participer. Elle sera l’occasion d’une réflexion sur le sacrement de la confirmation.

Qu’est-ce qu’un sacrement ?
Pourquoi la Confirmation
Qui est l’Esprit Saint ?


Rendez-vous samedi à 9h15 sur le parking du foyer de Charité (sur la départementale 2085 qui relie Villeneuve-Loubet à Grasse).
Messe dans la « grotte » du foyer de charité à 15h (les parents sont invités à s’y joindre s’ils le peuvent)

Retour : les parents doivent récupérer leurs enfants à 16h15 au même endroit.



Les jeunes doivent apporter :
6€
pique-nique pour le déjeuner
Une trousse équipée (crayons, stylos…)
Un lainage et un vêtement de pluie
Des chaussures confortables

groupe musique




Nous avons besoin de tous les musiciens désireux de vivre leur foi autrement et de transmettre leur joie dans ce service (pour ceux qui ne croient pas, la joie et l'enthousiasme suffiront!)


Rentrée de l’Aumônerie de l’Enseignement Public

Pour les jeunes scolarisés
au Collège de La Sine

6èmes et 5èmes : Vendredi 24 septembre
de 17h30 à 18h45 à la cité paroissiale

4èmes et 3èmes : Vendredi 1er octobre
de 17h30 à 18h45 à la cité paroissiale

Renseignements au
06 12 75 94 02



Pour les jeunes scolarisés
au Lycée Matisse

2ndes – 1ères – Tales

Sortie de rentrée
à « Canyon-Forest »
à Villeneuve-Loubet

Dimanche 26 septembre
de 11h à 18h

Renseignements au
06 20 10 71 28


Inscriptions sur place le jour de la rentrée
Pour toute information : aepvence@gmail.com

Pélerinage à Turin

Un groupe d'une trentaine de personnes (jeunes et animateurs) de l'aumônerie de Vence s'est rendu à Turin pour l'ostension du Saint Suaire ce samedi 15 mai 2010, accompagné par le père Louis Gibellin.



Partis de Nice à 6h30 du matin, nous avons fait le voyage en bus dans une ambiance chaleureuse pour rejoindre la capitale piémontaise en fin de matinée.



Après une attente de 3h en suivant un parcours dans les jardins du palazzo reale de Turin, nous avons enfin pu contempler le saint Suaire et nous recueillir devant cette icône du Christ souffrant.



Ce suaire nous confronte à la souffrance du Seigneur dans sa Passion. C'est pour nous qu'il a enduré tout cela, c'est par amour pour l'humanité que Dieu lui-même a accepté de subir les outrages horribles dont témoigne ce linceul exposé devant nos yeux...

Pour beaucoup d'entre nous ce suaire a été ressenti comme un témoignage CONCRET de la Passion du Seigneur. Au delà des mots cette relique permet une confrontation personnelle avec le Christ.



Des groupes du monde entier étaient présents à Turin et la procession pour accèder à la Sindone s'est prolongée tard dans la soirée. Nous avons été bouleversés de voir à quel point cette image attire les hommes. 2000 ans après nous avions l'impression de suivre les Apôtres au tombeau le matin de Pâques pour venir constater de nos propres yeux que l'homme des douleurs n'est plus ici.
Après avoir vu le suaire, après avoir contemplé les marques des souffrances de Jésus, cette phrase nous venait en tête: "pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant?".


A la fin de la journée, nous avons célébré la messe dans les locaux de la trés belle église san Lorenzo. L'eucharistie nous a rassemblés pour une autre rencontre avec Jésus. Le père Gibellin l'a rappelé, "le suaire c'est du vide", en effet comme les disciples nous pouvons témoigner de ce que nous avons vu de nos yeux: le tombeau est vide, le Seigneur est ressuscité, il est avec nous jusqu'à la fin des temps!







Décès Alain Wittersheim

Décès Alain Wittersheim le dimanche 11 avril 2010

Les obsèques ont été célébrées le jeudi 15 Avril à Tourrettes-sur-Loup.



Alain était un grand ami pour l'aumônerie de Vence. Ministre institué, il fournissait un travail considérable au sein de l'équipe des prêtres de notre paroisse. Toujours disponible pour les jeunes, on pouvait compter sur sa présence et sur son aide.

Merci Alain de tout ce que tu as fait pour nous. Que Dieu t'accueille dans la paix de son amour!

Mat. 6. 19-21 "Jésus dit: Ne vous amassez pas des trésor sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur."

VENDREDI 23 AVRIL

à l'occasion de la semaine "chrétiens et cinéma"

l'aumônerie vous invite à la projection du film INVICTUS de Clint Eastwood



la séance débute à 18h au cinéma de Vence

les jeunes de l'aumônerie sont invités à se rendre sur place à 17h50
fin du film à 20h30

cette projection remplace les rencontres hebdomadaires

les parents déposent et récupèrent les jeunes devant le cinéma de Vence


prix de la séance pour les jeunes: 4,5 €*


*le coût ne doit pas être un obstacle, l'aumônerie prend en charge la séance pour les jeunes inscrits à l'aumônerie si les familles rencontrent des difficultés financières (contacter Sébastien 06 12 75 94 02)

Rameaux: merci


L'aumônerie remercie chaleureusement toutes les personnes (jeunes, parents, paroissiens) qui ont participé à l'atelier tressage de rameaux samedi dernier et à la vente devant la cathédrale.


Un merci particulier à tous ceux qui ont, de surcroît, participé à la vente du dimanche matin malgré le lever matinal renforcé par le changement d'heure.

Semaine Sainte 2010: jeudi saint


JEUDI SAINT
Commémoration du dernier repas du Seigneur


Jeudi 1er avril
Messe animée par l’aumônerie et le catéchisme

19h30 à la cathédrale pour la préparation
Messe à 20h

Lettre à un jeune qui doute

Je comprends bien que tu te poses des questions, qui ne s'en pose pas? Heureusement que nous doutons, c'est ce qui nous fait avancer. La difficulté nous rend toujours plus forts. Je ne veux pas me poser en moralisateur ou en donneur de leçons, ce n'est pas mon rôle et tu n'en aurais rien à faire. Par contre je souhaite vivement te soumettre quelques pistes de réflexion.

Tu sais, moi aussi je doute de ma foi parfois, à quoi bon tout cela? Qu'est-ce que Dieu peut bien avoir à faire dans notre vie alors que tout (société, études, amis...) nous démontre que l'on peut très bien vivre sans lui.

J'ai connu beaucoup de gens dans ma vie, lorsque je travaillais à l'université j'ai fréquenté des personnes de très haute tenue intellectuelle. Certains étaient chrétiens, d'autres pas. Ce n'étaient pas forcément les plus intelligents qui étaient athées, ce n'étaient pas forcément ceux qui étaient chrétiens qui étaient les plus généreux ou les plus gentils. C'est la diversité du monde, je ne juge aucun d'eux. Pourtant tous ces gens me renvoient à mon propre engagement. Je ne suis pas chrétien parce que c'est facile de croire (certains pensent que croire évite de réfléchir, il faut pourtant bien réfléchir pour savoir en quoi on croit), je ne suis pas chrétien parce que quelqu'un me l'a imposé, je suis chrétiens parce que je l'ai choisi. Parce que je crois que l'enseignement de Jésus est exigeant mais qu'il libère et rend plus fort.

Tous ceux qui pensent que croire est une faiblesse se trompent. Croire c'est dur. C'est déstabilisant. Ca fait douter. Et pourtant combien de grands hommes et de grandes femmes ont cru. Combien de personnes qui n'avaient pas besoin de Dieu ont choisi de lui donner une place. Des philosophes, des artistes, des scientifiques de renom se sont un jour trouvés face à cette question: "et si c'était vrai?". Ceux qui ont choisi de se dire "oui c'est vrai" n'ont pas choisi la voie de la facilité et parfois derrière la contradiction apparente ils ont trouvé une raison de regarder le monde avec des yeux différents. Lorsqu'on place Dieu au cœur de notre regard on redécouvre combien le monde est beau et combien l'homme est important. Être chrétien ce n'est pas avoir une foi solide et inébranlable, c'est recevoir les paroles de Jésus et se dire "c'est important", "c'est grand", "ca peut faire peur mais ca fait aussi espérer". C'est aussi prendre conscience qu'on aura toujours du mal à être à la hauteur de ce qui est demandé, mais on veut aller dans cette direction car cela a du sens pour nous ici et maintenant.

Bien souvent on est confronté, comme chrétiens, aux incohérences, aux horreurs même commises au nom du Seigneur. On rencontre des gens qui s'affirment chrétiens mais qui le vivent bien peu. Malgré tout cela on essaie d'aller plus loin en fixant notre regard et en tournant nos cœurs vers un grand barbu qui vagabondait sur les chemins de Galilée il y a deux-mille ans. Quand on raconte son histoire, quand on entend ses paroles on se dit que ça peut valoir le coup de se dire que c'est vrai tout cela. Je ne parle pas de croire dans un Dieu lointain et inconnu qui n'existe que parce qu'on y croit, je parle de paroles simples qui construisent un projet auquel on veut participer. Jésus n'est pas venu nous parler dans le fracas du tonnerre, dans la mer qui s'ouvre en deux, dans les grands miracles, il est venu nous voir comme un homme parmi les hommes, il parlait de choses simples: des semeurs, des bergers, du pain, du vin, la vie, la mort, l'amour, la sueur, le sang. Il nous parle de courage, de don, de confiance, de peur, de doutes, d'espérance, de fraternité... Croire c'est découvrir que tout cela s'adresse encore à nous aujourd'hui. Les choses grandiloquentes et extraordinaires ne sont là que pour ceux qui ne croient pas, pour ceux qui ne se contentent pas de la simplicité de l'amour donné par Dieu en Jésus Christ, c'est ce que nous racontent les Evangiles.

Enfin, j'en terminerai ainsi, Dieu nous donne à chacun un don au dessus de tous les autres, celui de la liberté. On est tellement libres qu'on peut refuser de croire en lui... On peut refuser son amour, sa confiance, son exigence. Mais si dans un coin de notre cœur on a gardé une petite particule qui s'accroche à l'idée que Jésus nous apporte un mieux, un idéal, alors tout le reste est à construire.

Pose-toi donc des questions. C'est grand, c'est beau, c'est courageux de ne pas croire ce qu'on nous dit de croire mais de rechercher personnellement la vérité. Dans ta recherche n'oublie pas de feuilleter l'Evangile qui est le cœur de notre foi, regarde avec tendresse ce grand barbu un peu farfelu qui s'adresse à chacun de nous en général et à toi en particulier: "et si c'était vrai?... ce serait beau quand même".

N'hésites pas à venir encore à l'aumônerie, ensemble on est parfois plus forts. Puisque Jésus n'a jamais refusé d'accueillir ceux qui doutent de lui, ce n'est pas moi qui me permettrai de le faire. Venir c'est déjà important quel que soit ton cheminement parce que nous sommes heureux de t'avoir à nos côtés pour s'amuser, pour partager et pour réfléchir.

Sébastien

L'équipe d'animation de l'aumônerie de Vence

(il manque encore des photos, nous y travaillons...)

Claire animatrice 6èmes






Audrey

animatrice 6èmes








Anita animatrice 5èmes










Marie Paule animatrice 3èmes






Jean Paul
animateur lycée







Laurie Animatrice 5èmes



Alexandre et Céline
animateurs lycée







Gilbert
animateur confirmation







Gauthier animateur 4èmes






















Célestine animatrice 4èmes

Semaine Sainte 2010

RAMEAUX
dimanche de la Passion

Samedi 27 mars
Journée familiale de l’aumônerie
Pour tous les jeunes et leurs familles


10h – 17h30 à la cité paroissiale
Ateliers conviviaux autour du tressage des Palmes


Pour le déjeuner : chacun apporte un plat à mettre en commun pour faire un grand buffet (l’aumônerie s’occupe des boissons)

18h messe de la Passion avec bénédiction des rameaux à la cathédrale
Vente des palmes tressées par les jeunes



Important : la participation du plus grand nombre à cette journée de tressage et vente des rameaux est primordiale pour la vie de l’aumônerie car la recette de cette action permettra l’achat du matériel pédagogique et le financement de certaines activités pour la prochaine année scolaire. La participation de tous, même une partie de la journée, permet la réalisation de nos projets éducatifs.

JEUDI SAINT
Commémoration du dernier repas du Seigneur
Jeudi 1er avril
Messe animée par l’aumônerie et le catéchisme
19h30 à la cathédrale pour la préparation
Messe à 20h

VEILLEE PASCALE
vigile de la résurrection du Seigneur
Samedi 3 avril
21h veillée et messe à la cathédrale
Avec la participation des jeunes de l’aumônerie

DIMANCHE ET LUNDI DE PÂQUES
Dimanche 4 avril
On recherche des jeunes motivés pour servir la messe (enfants de chœur) aux messes de 9h et 11h du dimanche de Pâques. Prendre directement contact avec Sébastien : 06 12 75 94 02

Pour les lycéens : Week-end Pascal
Rendez-vous dimanche à 17h à la cathédrale
(préparation des bustes de St Véran et St Lambert pour la procession)
Nuit sur place. Procession et messe du Siège le lundi matin à 9h30.

Les 7 sacrements de L'Eglise

Les sacrements sont des signes visibles du don gratuit (la grâce) de Dieu, institués par le Christ et confiés à l'Eglise. Par les sacrements, le croyant entre et participe à la vie divine.

Les rites visibles (eau, imposition des mains, onction...) sous lesquels les sacrements sont célébrés, signifient et réalisent les grâces propres de chaque sacrement (pardon de Dieu, vie de Dieu par le baptême, service des frères par l'ordination...)

L'Esprit Saint prépare aux sacrements par la Parole de Dieu.

Les sacrements fortifient et expriment la foi, leur fruit, s'il est d'abord personnel, contribue aussi à la communion de toute l'Eglise. « Une âme qui s'élève, élève le monde ».

L'Eglise célèbre les sacrements comme communauté structurée par les fidèles du Christ où chacun selon sa vocation particulière : les ministres ordonnés (diacres, prêtres et évêques), catéchises, lecteurs, missionnaires... assure la communion du Peuple de Dieu.

Les sacrements sont de trois ordres : les sacrements de l'initiation (baptême, confirmation, eucharistie), les sacrements de guérison (pénitence et réconciliation, l'onction des malades), les sacrements au service de la communion (le sacrement de l'Ordre, le Mariage)

« Le sacrement est le signe qui remémore ce qui a précédé, à savoir la passion du Christ ; qui met en évidence ce qui s'opère en nous pas la passion du Christ, à savoir la grâce ; qui pronostique, je veux dire qui annonce à l'avance la Gloire à venir » S. Thomas (S. th. 3, 60, 3)

Le baptême
Le nom du Baptême vient du geste qui le réalise: baptiser signifie « plonger », « immerger ». La plongée dans l'eau signifie pour celui qui demande le baptême (le catéchumène), son union au christ dans sa mort et sa résurrection. Il est comme une « nouvelle créature »

Les grands événements de l'histoire de l'Alliance de Dieu avec l'humanité, rappelés dans la célébration de la nuit de Pâques (Vigile Pascale) annonçaient déjà le Baptême. Par exemple, la traversée de la mer Rouge, véritable libération d'Israël de l'esclavage en Égypte, annonce la libération du péché par le Baptême. Par sa Pâque, sa mort et sa Résurrection, le Christ a ouvert à tous les hommes les sources de la vie éternelle.

Le Baptême se donne donc en plongeant le catéchumène dans l'eau, ou en lui versant de l'eau sur la tête, en invoquant la Sainte Trinité: Je te baptise au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit.

La confirmation
La confirmation accomplit le don du Baptême. C'est le sacrement qui donne l'Esprit Saint pour nous enraciner plus profondément dans notre vie d'enfant de Dieu, nous unir plus fermement au Christ, rendre plus solide notre lien à l'Église, nous associer davantage à sa mission et nous aider à rendre témoignage de la foi chrétienne par nos paroles et nos actions.

Comme le Baptême, la confirmation imprime dans le chrétien une marque ineffaçable. Ce sacrement ne peut donc être reçu qu'une seule fois.

L'eucharistie
Eucharistie vient d'un mot grec qui signifie "action de grâce" : louange, action de grâce rendue à Dieu. On désigne plus particulièrement par ce mot, chez les chrétiens, l'action de grâce de Jésus lors de la Cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples.

Les chrétiens se réunissent pour célébrer Jésus mort et ressuscité, pour associer à sa vie nouvelle tous ceux qui y communient dans la foi.

L'Eucharistie, troisième sacrement de l'initiation chrétienne, est le seul sacrement accompli par Jésus lui-même. Elle a été instituée lors de la Cène. Ce geste est particulièrement commémoré lors de la célébration du Jeudi saint où le Christ s'offre à son Père.

L'Eucharistie structure la vie chrétienne, elle la ponctue, elle est la respiration dans la vie spirituelle. C'est une actualisation de la Pâque et non pas sa répétition ou son simple souvenir. L'Eucharistie, ou la messe, est un rappel de la dernière Cène, de la mort et de la résurrection de Jésus Christ.

La réconciliation
Le Seigneur Jésus-Christ est le médecin de nos âmes et de nos corps. II a pardonné ses péchés au paralytique et il lui a rendu la santé du corps (Marc 2, 1-12). Il a voulu que son Église continue son œuvre de guérison et de salut, par la force de l'Esprit Saint.

Le pardon des péchés commis après le Baptême est accordé par le sacrement dit de la conversion, de la confession, de la Pénitence ou de la Réconciliation.

Revenir à la communion avec Dieu par la conversion est un mouvement suscité par la grâce de Dieu plein de miséricorde et désireux de sauver tous les hommes.
Nous devons demander cette grâce pour nous-mêmes comme pour les autres.

Le sacrement des malades
Le sacrement de l'onction des malades n'est pas un sacrement réservé aux derniers moments comme le laissait entendre les expressions "extrême onction" et "derniers sacrements". La pratique ancienne réservait en effet ce sacrement aux grands malades à l'article de la mort.

Il s'adresse aux fidèles dont la santé commence à être dangereusement atteinte par la maladie ou la vieillesse, aux malades au moment où la maladie devient une épreuve difficile à supporter, à ceux qui vont subir une opération sérieuse et aux personnes âgées dont les forces déclinent beaucoup. L'onction des malades ne remplace en aucun cas les soins médicaux.

Le mariage
Le mariage entre un homme et une femme baptisés, vivant de la foi chrétienne, est un sacrement s'il est décidé librement, voulu comme unique et définitif, c'est-à-dire jusqu'à la mort, et ouvert à l'accueil des enfants.

Le sacrement du mariage donne aux époux la grâce de renforcer et perfectionner leur amour, d'affermir leur unité indissoluble et de se sanctifier dans leur vie familiale.

Le mariage doit être célébré publiquement par l'échange des consentements : l'engagement public et libre des époux l'un envers l'autre. La célébration se fait normalement devant l'assemblée chrétienne, les témoins et le curé, ou un prêtre un diacre, délégués par lui. Le célébrant appelle la bénédiction de Dieu sur les époux et leur foyer.

Le sacrement est un don de Dieu, l'Eglise ne se reconnaît donc pas le pouvoir d'annuler ce don. Quelqu'un qui a réellement reçu le sacrement de mariage ne peut pas se marier une seconde fois après son divorce. S'il le fait, il demeure membre de l'Eglise, puisque le don du baptême ne peut être annulé, mais il entre dans une rupture de vie sacramentelle tant qu'il ne peut pas recourir au sacrement de Pénitence.

L'ordination
Par le Baptême, tous les fidèles participent à la mission du Christ, Prêtre, Prophète et Roi. Dans cette communion et cette mission du baptisé il existe une autre participation à la mission du Christ : servir au nom et en la personne du Christ Tête au milieu de la communauté.

Ce service comporte trois missions essentielles : l'enseignement, la sanctification et le gouvernement du Peuple de Dieu.

Le ministère ordonné comprend : les évêques, les prêtres et les diacres. Ce sont les évêques qui célèbrent les ordinations dans les trois degrés du sacrement de l'Ordre.

L'évêque reçoit la plénitude du sacrement de l'Ordre. II entre ainsi dans le Collège épiscopal et il devient le chef visible de l'Église particulière qui lui est confiée, le diocèse. Les prêtres sont les coopérateurs de l'évêque et reçoivent de lui la charge d'une communauté paroissiale ou d'une fonction déterminée. Les diacres, ordonnés pour le service de l'Église, sont appelés à exercer des fonctions dans le ministère de la Parole et de l'Eucharistie, et le service de la charité.

lettre aux parents des futurs confirmés




Préparation au
sacrement de
la Confirmation


Votre enfant est en 3ème et il doit être confirmé cette année. Il a déjà commencé la préparation l’an passé, mais il lui reste encore des étapes à franchir pour pouvoir se présenter à ce sacrement qui sera pour lui l’occasion de renouveler les promesses de son baptême afin de recevoir en plénitude la force de l’Esprit Saint.


Les confirmations seront célébrées à Cagnes sur Mer à l’église de la Ste Famille le dimanche 18 mars 2012 à 10h. par Mgr Jean-Louis Balsa, vicaire général du diocèse qui représente Mgr l’évêque de Nice.

Avant cette date les jeunes doivent se préparer à ce sacrement avec plusieurs étapes.

Samedi 18 et dimanche 19 février
RETRAITE à la maison St Benoît à Antibes (Voir feuille ci-joint)

Mercredi 14 mars
(et non le jeudi 15 mars comme annoncé dans le calendrier annuel)
18h – 20h15 à l’église de la Ste Famille à Cagnes
Rencontre des jeunes et des parents avec Mgr Balsa
Répétition de la messe de confirmation

Avant le 14 mars
les jeunes doivent recevoir individuellement le sacrement de la réconciliation
Le père Hervé tient une permanence pour les confessions chaque samedi de 11h à 12h30 à la cathédrale de Vence, les familles s’organisent pour y accompagner les jeunes.
A l’issue de la confession individuelle le père Hervé remettra au jeune un « billet de confession » que vous devrez transmettre à l’aumônerie pour le dossier de confirmation. Vous pouvez vous présenter à un autre prêtre mais il est nécessaire d’obtenir un billet à l’issue de la confession et de nous le transmettre avant le 14 mars.

Dimanche 18 mars
10h messe de confirmation
Les jeunes doivent être sur place à 9h15 pour la mise en place et la répétition des gestes.



IL EST TRES IMPORTANT D’ETRE PRESENT A CES RENCONTRES POUR LE BON DEROULEMENT DE LA DEMARCHE DE PREPARATION.


D’autre part il est nécessaire de fournir un certificat de baptême de votre enfant. Il suffit d’en faire la demande par téléphone ou par courrier à la paroisse où votre enfant a été baptisé, il vous sera envoyé par la poste. Merci de nous le transmettre le plus tôt possible.




Programmation cycles d’aumônerie 6° et 5°

6 èmes

Séance 1 : Jésus un personnage historique
On insiste sur les sources historiques qui prouvent que Jésus a existé

Séance 2 : les Evangiles
Jésus n’a rien écrit mais notre foi repose sur des textes qui racontent la vie et l’enseignement de Jésus

Séance 3 : La Nativité et la Baptême
A partir des Evangiles revoir la naissance et le baptême de Jésus : il est Dieu et en même temps Fils de Dieu, qu’est-ce que cela signifie ?

Séance 4 : Jésus appelle les apôtres
A partir des Evangiles. Qui sont les Apôtres ? quelques figures importantes (Pierre, Jean, Judas).

Séance 5 : l’enseignement de Jésus
A partir des béatitudes et d’une parabole, poser les bases de l’enseignement de Jésus.

Séance 6 : Le dernier repas
A partir des Evangiles rappeler le dernier repas et les différents actes qui s’y déroulent. Expliquer comment on passe de ce repas à l’Eucharistie (actes des apôtres + rituel de la messe)

Séance 7 : La Passion et la mort de Jésus
Extraits de films. Rappeler les évènements du vendredi saint.

Séance 8 : Résurrection et Ascension
A partir des Evangiles et d’œuvres d’art. La résurrection, fondement de notre foi.

Séance 9 : Pentecôte et la diffusion du Christianisme.
A partir des Ecritures, rappeler comment les Apôtres sont envoyés en mission. A partir de cartes voir la diffusion du christianisme en Méditerranée (s’appuyer sur l’exemple de Paul).

Séance 10 : Les premières communautés chrétiennes
A partir de documents des manuels de 6ème et de 2nde, expliquer comment fonctionnaient les premières communautés chrétiennes, comment elle célébraient les sacrements.

Séance 11 : Les persécutions contre les premiers chrétiens
A partir d’un récit de persécution et d’images (ou film), rappeler les persécutions contre les premiers chrétiens : les Martyrs.

Séance 12 :L’empire romain devient chrétien
La figure de Constantin à travers des images et étude de l’édit de Milan (liberté de culte pour les chrétiens).

5èmes

Séance 1 : Je crois

A travers un texte biblique axé sur une figure importante (Marie, Elisabeth, Pierre ou Abraham par ex), montrer comment Dieu demande à l’homme l’adhésion par la foi avant de pouvoir le transformer

Séance 2 : Je crois en Dieu le Père tout puissant, créateur du Ciel et de la terre
Rappeler par des textes toute l’histoire de l’alliance de Dieu avec les hommes ‘s’inspirer des textes de la veillée pascale)

Séance 3 : Et en Jésus Christ son fils unique notre Seigneur
Qui est Jésus ? rappel de la vie et de l’enseignement de Jésus à travers un passage de St Paul

Séance 4 : Qui a été conçu du St Esprit, est né de la Vierge Marie
Récit de l’Annonciation dans les Evangile. Séance sur le thème de la Vierge Marie. Conclure en prière sur la base du Magnificat.

Séance 5 : Il a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort, a été enseveli
A partir d’un film ou d’œuvres d’art, rappeler les étapes de la Passion de Jésus. Cette séance doit être l’occasion de confronter notre foi à l’existence de la souffrance (« si dieu existe, pourquoi tout cela ? »)

Séance 6 : Le troisième jour est ressuscité des morts
Séance organisée comme un grand temps de méditation (avec un prêtre ?). Lire solennellement l’Evangile de Pâques (avec bougies, dans un lieu spécial…) et rappeler que c’est le cœur de notre foi.

Séance 7 : Est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu, le Père tout puissant
Comment Jésus est présent dans notre monde aujourd’hui ? Lire une parabole sur le royaume (au choix) puis montrer à travers des témoignages montrer que ceux qui vivent l’enseignement de Jésus contribuent à établir son « royaume » sur la terre.

Séance 8 : d’où il viendra juger les vivants et les morts
A partir d’une œuvre d’art parler du Jugement dernier et de la résurrection offerte à chaque homme à la suite de Jésus. Montrer que la foi en Jésus engage à des actes concrets et que Dieu est exigeant (parabole des talents), mais que cette voie apporte le bonheur.

Séance 9 : Je crois en l’Esprit saint
A partir de passage de la Bible et des rituels (extraits) du baptême et de la confirmation : qui est l’Esprit Saint ? Qu’est-ce que la Trinité (à partir d’une image) ?

Séance 10 : A la Sainte Eglise Catholique
Partir de la définition du mot « église ». A partir de documents des manuels de 6ème et de 5ème, expliquer comment on est passé des premières communautés chrétiennes à une multitude d’Eglises aujourd’hui. Travailler en particulier sur la séparation catho orthos (1054) et catho protest (1517).

Séance 11 : A la communion des saints
Qui sont les saints ? Comment on devient saint ? Partir d’une définition puis étudier quelques saints représentatifs à travers leurs histoires et des représentations: un martyr, un apôtre, un docteur de l’Eglise, st Véran ou St Lambert (on peut faire 4 groupes…)

Séance 12 : à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen
La question de la mort. Partir de St Paul (la mort est le fruit du mal ; Jésus détruit le mal et la mort) et faire réfléchir les jeunes sur toutes les forces du mal qui nous entraine vers la mort alors que Jésus nous guide vers la vie. Etre chrétien c’est choisir la vie et le bien !

Une retraite c’est quoi ?

Réflexion avant de partir en retraite pour préparer la profession de foi

Le mot retraite vient du verbe « retirer », plus précisément il signifie « se retirer ». Quand on parle de la retraite dans la vie courante, on songe à la période qui succède aux années de travail. On a travaillé pendant X années puis on se retire du monde du travail, c’est la retraite… On pense aussi aux maisons de retraite avec toute l’ambigüité que peut avoir cette expression (une maison où on place les « retraités » ou une maison où on met les personnes âgées pour les « retirer » de la société ?).

Dans la perspective chrétienne, le mot retraite a la même signification mais les implications sont différentes. La retraite chrétienne est liée à un besoin de prière, de réflexion, d’intériorité…
Quand on va prendre une décision importante, il est bon de bien réfléchir. On s’arrête un instant, on se donne du temps. On peut aussi s’isoler, la solitude ou le silence peuvent aider certains à mieux réfléchir. On bouscule nos occupations habituelles pour trouver un moment propice à la réflexion, on peut aller faire un tour, s’enfermer dans sa chambre, écouter de la musique…
Pour les chrétiens une retraite c’est précisément un temps donné à la réflexion et à la prière.
Il y a d’abord le départ. On quitte son environnement quotidien et ses activités habituelles. Cette démarche permet de constituer un environnent propice, loin des soucis habituels.

Il y a aussi la mise à l’écart. Si on part loin mais qu’on est pendu au téléphone pour ne pas quitter son train-train, cela ne sert à rien. La retraite est un isolement pour découvrir Celui qui est présent à nos côté à chaque instant mais que nous oublions trop souvent.

Il y a le temps pour la réflexion et la découverte. Un temps de retraite s’il est bien vécu permet de réfléchir de façon plus libre, détachés des contraintes de chaque jour. Ce temps permet de découvrir des choses importantes sur soi et sur Dieu qu’on n’a pas le temps de saisir habituellement.

Il y a aussi la prière qui soutient toute retraite chrétienne pour l’ancrer en Jésus Christ.
Enfin il y a le retour. On revient transformé, avec plus d’assurance, avec le souvenir des moments forts de la retraite et surtout avec la réponse qu’on était parti chercher (pas toujours celle qu’on attendait).

Vous allez donc partir faire votre retraite de Profession de foi. Vous partez pour découvrir ce que signifie cette étape de votre vie chrétienne. Cette « pause » de deux journées doit vous permettre de faire le point pour découvrir où vous en êtes dans votre chemin avec Jésus qui vous invite à dire à la suite des Apôtres, des saints et des millions de chrétiens qui vous ont précédés : oui nous croyons en toi Seigneur.

‘‘Simon-Pierre répondit à Jésus : « Seigneur, vers qui pourrions-nous aller ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint, le Saint de Dieu. »’’ Jn 6, 69

carême


Prière ; Pardon ; Parole ; Partage. Quatre mots qui résonnent comme un programme. Quatre mots aux allures de slogan. Des mots exigeants et doux à la fois. Quatre mots qui nous invitent à la conversion.
Nous avons réfléchi à ces quatre mots, à ce qu’ils signifient. Nous nous sommes demandé à quelles actions concrètes ils pouvaient nous entrainer. Les jeunes ont fait des propositions et voici celles que nous avons retenues :
- Parole : visiter des personnes âgées
- Prière : essayer d’aller à la messe plus souvent
- Partage : faire une collecte de jouets pour des enfants malheureux
- Pardon : toujours choisir de faire la paix plutôt qu’entrer en conflit

Prière ; Pardon ; Parole ; Partage. Quatre mots qui résonnent comme un programme.


Profession de foi des jeunes

Professions de foi 2012

Dimanche 3 juin 2012

messe à 11h à la cathédrale de Vence


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Retraite de profession de foi

(obligatoire pour les jeunes)

samedi 12 et dimanche 13 mai

à Lérins
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Préparation de la célébration

avec les jeunes et leurs parents

vendredi 25 mai 2012

17h30-18h45 à la cité paroissiale de Vence



Messe de professions de foi 2009 (extraits)
« Avant que les jeunes ne fassent leur profession de foi, je m’adresse aux parents : lors du baptême de votre enfant, vous avez fait une profession de Foi. Un cierge, allumé au cierge pascal, symbole du Christ ressuscité, vous a été donné. Aujourd’hui, vos enfants ont grandi. Après 2 années passées à l’aumônerie où, ensemble, nous avons essayé de cheminer, ils vont pouvoir dire à leur tour ce en quoi ils croient. C’est pourquoi vous allez leur transmettre un cierge allumé. Cela signifie qu’ils deviennent responsables, sachant naturellement que vous serez toujours à leur côté. »

Profession de foi des jeunes

Nous croyons en l’amour que Dieu nous apporte tous les jours à travers nos amis, notre famille. Nous croyons en la confiance qui fait grandir nos cœurs et notre foi.

Nous croyons que Dieu nous aime, qu’il nous protège et qu’il nous aide à devenir toujours meilleurs.

Nous croyons que le Seigneur nous accompagne dans la foi. Il nous aide à surmonter nos doutes, nos chagrins et nos peines. Il partage nos joies et nos espoirs.

Nous croyons en Dieu qui nous donne son Fils par amour. Nous croyons en Jésus qui prêche la parole et l’amour de Dieu.
Il nous indique un chemin beau et difficile, il nous montre comment être meilleurs.
Croire c’est faire confiance, en acceptant de ne pas tout comprendre.






Lettre des parents




Chers enfants,
Nous sommes heureux d’être à vos côtés dans cette étape importante pour vous.
Nous avons été contents de vous conduire sur le chemin de la foi.
Aujourd’hui tous réunis sous le regard de Dieu nous espérons que ce que l’on vous a transmis vous aidera à vous construire et à faire vos choix basés sur les valeurs chrétiennes.
Nous vous invitons à poursuivre sur cette route de l’amour du Christ, du respect, de la tolérance et de la volonté, nous vous invitons à faire du bien autour de vous.

Vos parents.

Saint Lambert de Vence


Saint Lambert


Lambert est issu d'une noble famille provençale installée dans le diocèse de Riez (actuellement dans le département du Var): les Pelloquin. Il nait à la fin du XI° siècle.


Sa mère meurt en couche alors qu'elle lui donne le jour. Son père décide de confier cet enfant aux moines de l'Abbaye de Lérins pour qu'ils l'élèvent et en fasse un homme savant et pieux. A l'âge de 14 ans Lambert, nourri de l'exemple de ses maîtres, souhaite devenir moine à son tour. Cette ambition n'est pas facile à réaliser car, dans un premier temps, son père s'y oppose. Lambert prie le Seigneur de lui permettre de réaliser sa vocation, et finalement son père accepte.


Comme moine Lambert s'épanouit humainement et spirituellement. Il vit intensément la prière et la charité. Ses vertus le rendent, malgré lui, célèbre au delà des murs du monastère. En 1114 les Vençois demandent à l'abbé de Lérins de leur donner Lambert pour évêque car leur pasteur vient de mourir et il faut lui trouver un successeur.


Lambert qui souhaite vivre sa vocation de moine refuse par trois fois la charge qu'on lui propose. Enfin il prend conscience que la demande des Vençois est l'expression de la volonté de Dieu qui a besoin de lui comme pasteur. Lambert devient donc évêque de Vence mais il règle sa vie sur le modèle de la vie monastique: il récite les offices monastiques chaque jour, il impose aux chanoines (prêtres) de la cathédrale la vie en communauté, il jeûne souvent et se contente de peu.


Lambert a le souci des pauvres et des malheureux. Il fait construire un hôpital pour les malades, il organise une œuvre pour venir en aide aux veuves et aux orphelins.


Toute sa vie durant il se retire régulièrement dans la forêt près de la Lubiane (là où se trouve aujourd'hui la chapelle St Lambert à Vence). Là, dans la solitude il prie et c'est dans cette oraison qu'il trouve la force pour tenir dignement sa charge d'évêque. La prière constitue la source de toute son action.


Lambert jouit d'une telle réputation de bonté que les puissants comme les humbles lui demandaient d'intervenir pour résoudre les conflits avec justice et charité. Ainsi il est souvent choisi comme arbitre dans les conflits entre les seigneurs et les évêques de la région. Chacun se conforme à ses décisions car elles sont toujours équitables.


Un manuscrit du XII° siècle raconte qu'il faisait des miracles et qu'on lui demandait souvent de prier pour des guérisons. Toujours il invitait les gens à se tourner vers le Seigneur Jésus car tout ce qu'il faisait, l'ordinaire et l'extraordinaire, était réalisé en son nom.


Pendant 40 année il est resté évêque de Vence et son autorité n'a jamais été remise en cause car il l'exerçait dans la bonté et dans le souci des plus faibles. Lambert a converti de nombruses personnes par son exemple car il montrait par sa vie l'amour de Dieu pour les hommes. A la fin de sa vie il tomba malade et lorsque qu'il mourut, des évêques, des seigneurs et une foule immenses de gens simples virent à ses funérailles car à chacun il avait manifesté de l'attention et de la tendresse.


Son corps fut déposé dans un tombeau sur lequel une épitaphe mentionne: Qu'il soit dit à celui qui ne le sait pas que l'évêque qui repose ici s'appelait Lambert, qu'il a apporté de nombreux bienfaits pendant chacune des 40 années où il gouverna ce siège (épiscopal), il ne s'est jamais laissé élever par les choses flatteuses ni courber par les choses pénibles. Que la source de la piété lui enlève tous ses péchés et que luise pour lui la lumière du perpétuel repos.

Saint Véran de Vence


Saint Véran


Véran est issu d'une grande famille gallo-romaine, il naît au début du V° siècle. A cette époque l'empire romain, devenu chrétien au milieu du IV° siècle, commence à vaciller, les barbares l'envahissent de toutes parts. C'est alors qu'un haut fonctionnaire de l'administration impériale en Gaule, Eucher, décide de changer de vie et abandonne sa carrière et ses biens pour se retirer dans un lieu propice à la prière.


Alors que l'empire sur lequel déferlent les grandes invasions, entre en décadence, Eucher choisit de trouver asile auprès des moines de l'Abbaye de Lérins (qui est alors un des plus célèbres monastères d'Occident, dirigé par son fondateur: saint Honorat). Avec sa femme et ses enfants il s'installe auprès de l'abbaye pour profiter de la prière et de l'enseignement des moines.


Véran et son frère Salonius sont élevés par les moines qui leur délivrent un enseignement d'une très haute tenue (littérature, théologie, philosophie...). Les deux frères grandissent en force et en intelligence. Un jour, nourris de l'exemple des religieux qui les ont éduqués, ils font le choix de devenir moines eux-mêmes.


Assidus à la prière et au travail intellectuel, Véran et son frère se font remarquer par leur intelligence et par leur piété. Leur renommée s'étend.


A cette époque les communautés chrétiennes choisissent elles-mêmes leurs évêques parmi les personnes qui montrent toutes les qualités nécessaires à cette charge. Souvent on va chercher ces pasteurs dans les monastères qui sont de véritables « pépinières » d'évêques. Eucher et ses deux fils seront ainsi appelés à devenir les successeurs des Apôtres pour trois importantes Eglises d'Occident. Eucher est choisi pour devenir évêque de Lyon en 434, Salonius est désigné évêque de Genève en 440, et Véran évêque de Vence en 446.


Devenu évêque, Véran va s'acquitter de sa fonction de pasteur tout en continuant à nourrir une intense prière personnelle. Alors que tout le sud de la Gaule est dévasté par les tribus wisigothes, Véran protégea les Vençois de cette déferlante en les conduisant à l'abri d'une forteresse au sommet du Baou et en négociant directement avec le chef des barbares. Son courage et son amour pour son peuple au cours de cet épisode furent tels qu'après sa mort il reçut le titre de « défenseur de la cité de Vence ».


Mais Véran fut aussi un acteur majeur de l'Eglise de son temps. Ses qualités humaines et intellectuelles conduisirent le pape lui-même à confier à Véran plusieurs missions pour régler des conflits au sein des Eglises de Gaule. Son action de conciliateur a montré à quel point il avait une attitude d'écoute et de respect pour chacun.


Saint Véran est le premier patron de la ville de Vence, lorsqu'il rendit son âme à Dieu en 481, les Vençois lui donnèrent le titre de « saint » car par toute sa vie il avait rendu un témoignage lumineux au Seigneur Jésus. Son corps a été placé dans un sarcophage romain qui rappelait qu'il appartenait à une famille qui avait servi fidèlement l'empire. Cette tombe a été un but de pèlerinage pendant tout le Moyen Age, ainsi jusque dans sa mort Véran a continué de conduire au Seigneur les gens qui venaient le voir.